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From under my umbrella
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7 décembre 2009

Non. Stop. Rangez immédiatement ces cailloux.

Non. Stop. Rangez immédiatement ces cailloux. Oui, même toi là-bas, t'imagine pas que je te vois pas.
Oui, je suis restée pendant tout ce temps sans écrire de nouveaux articles mais c'était pas possible, j'ai des témoins.

Le week-end à Londres s'est un peu improvisé à la dernière minute. Même si on en avait discuté depuis plus ou moins longtemps, l'inconnu "emploi du temps de Camille" le laissait en suspense. Finalement, les grandes lignes ont été décidées vendredi soir après le tango et il faut admettre que pour un free style total, on a complètement géré.

Je suis partie samedi matin et ai récupéré Julie à King's Cross pour sa première excursion londonienne. J'assure complètement avec mon très bon sens de l'orientation et une bonne carte. On est allées faire un tour au British Museum - qui m'a pas franchement enthousiasmée, si y'a pas de peintures, je décroche assez vite des rangées d'objets. Ensuite, on est redescendues sur Oxford Street et déjeuné d'une excellente pizza sous les regards noirs d'une grognasse en train de manger une salade (en même temps, le principe de *pizza* hut... bref).  Comme d'habitude, shopping amusant et efficace - trouvés le boyfriend jean et le petit cardigan noir - j'ai même pu faire tout le tour de Topshop sans crise d'apoplexie (j'ai jamais prétendu ne pas m'être plainte tout le long). Evidemment, le temps de descendre Regent's Street, on s'est prises la pluie et de la fausse neige en mousse mais en bonnes habituées de la vie anglaise, on avait des parapluies. Arrêt obligé à Piccadilly puis Trafalgar, après quoi on entre et erre dans la National Gallery (pas la foi de récupérer un plan). Un dernier tour dans une boutique de souvenirs encombrée de gros beaufs qu'on pensait avoir laissé en France ("Arrête ton caprice sinon maman ne t'achète rien! Elle boit du thé ta mère?" "Non.") et on se sépare.
Je rejoins Cam chez elle - je me glisse subrepticement dans sa résidence au culot, le tout c'est de prendre l'air de la propriétaire des lieux et d'avoir l'air très sûr de vous quand vous appuyez sur le bouton de l'ascenseur même quand vous ne savez pas à quel étage vous allez. Dîner à base de soupe, de muffin et de thé (mamies!). Father Ted et Eddie Izzard, gros fou rire devant de  pareils monuments de l'humour anglais.

*A partir de ce point, je décide que mon mal de gorge m'empêche de faire des phrases complètes. Je sais mais c'est mon blog, je fais ce que je veux. Et puis, c'est pas vous qui avez une trachéite et du sirop dégueu. Bon.*

Dimanche, petit déjeuner au pain quotidien, scone toujours aussi bon, noisella mais pourquoi? Oxford Circus again - petite robe noire fluide kimono pour Camille. Retrouvailles avec un copain. Shopping, Hamley's avec ses amis Edgar et Olga. Collation dans une brasserie française, <3 muffin chocolat avec un nougat. Départ de Camille. Visite rapide de la National Gallery, aile 1500-1600, avec plan cette fois. Retour en train, Cocteau. Avec ma voix éraillée, ça faisait un peu: "Jocaste: 'Je suis ta mère'".

Rentrée, épuisée, trachéitée - je me suis réveillée ce matin quand ma scout est entrée dans ma chambre pour vider ma poubelle.

Je vous laisse, j'ai à faire.

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Commentaires
N
London, ça va si tu restes dans 3 rues xD<br /> <br /> Scout = femme de ménage, en fait. La pauvre, elle a frappé puis elle est entrée car elle croyait la chambre vide... En fait, non.
C
Londres c'est too much pour moi : trop de gens que t'as envie de taper, trop de trucs que t'as envie d'acheter, etc etc...<br /> <br /> Comment ça t'as une scout qui vide tes poubelles? On peut vraiment employer les scouts pour ça? Haheeeeeeeeiiiinnnnnnn :D
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