La théorie du DDA - Difficult Day After
Conséquence directe du Michaelmas Dinner: je ne me suis pas tout à fait réveillée vendredi. Ce qui constitue, croyez-moi, un véritable handicap quand c'est votre dernier jour pour rentrer les appréciations sur les bulletins de vos élèves. Piège le coup des bulletins. Soit vous ne vous souvenez pas très bien parce que ça fait longtemps que vous n'avez pas vu l'élève (Katherine... laquelle de Katherine? oh merde), soit c'est au contraire très frais et il faut se retenir de ne pas tacler un peu la grognasse qui s'ennuyait avant même d'arriver en cours (diplomatie, diplomatie), soit il y a beaucoup de choses à dire. J'ai beau avoir traîné les pieds et eu l'impression d'y passer une éternité, j'ai fini par boucler cette tâche affreuse à coup d'"interesting" et "good". Mes profs d'anglais me tueraient sur place.
Autre conséquence: aucune envie de m'habiller. Mais alors aucune. Et c'est dans ces cas-là qu'un bon jean vous sauve la mise: presque plus confortable qu'un pilou mais sortable, accompagné d'une chemise, mon vêtement j'ai-pas-envie par excellence, ça suffit.
Le tango a posé beaucoup moins problèmes, non pas parce que ça requiert moins de vivacité ou que j'excelle vraiment en la matière, mais plutôt parce que soit j'avais un instant de lucidité, soit mon cavalier est excellent et il faut saluer sa patience. Je vous invite chaudement à opter pour la seconde option.
Aujourd'hui, j'ai tenté un shopping de Noël. Beaucoup de gens, qui marchent lentement, la nuit qui commence à tomber - j'en ai eu marre, je suis revenue comater avec un thé et un muffin. En attendant My Fair Lady...