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23 janvier 2010

Analyse de l'Anglais en milieu sauvage hostile: le cours de danse

Une fois n'est pas coutume, je ne vais pas parler tango mais salsa. Pourquoi? Parce qu'en tango, je suis très occupée à décrypter les signaux du cavalier, éviter des danseurs maladroits (on les attire), apprendre des nouveaux pas et éventuellement rire  de ce couple grotesque (elle est déguisée et il s'applique à la laisser tomber avec une rigueur effrayante - et ils sont toujours en couple pour de vrai, l'amour rend aveugle insensible). J'ai beaucoup de choses à faire et par conséquent pas trop le temps de prendre des notes mentales sociologiques.
Par contre, je suis retournée hier au cours de salsa débutants. Et comme j'ai déjà fait un cours au premier trimestre (si c'est pas de l'assiduité, ça) et que je me suis kamikazée dans un cours avancé, je connais trois pas de base, dont ceux qu'on a vu hier, ce qui m'a laissé un peu de temps pour étudier de l'Anglais. Profitez-en parce qu'après, je fais avoir besoin de toutes mes facultés mentales pour la danse.

Procédons logiquement, élaborons des catégories. Tout dans ce monde est catégorie, sauf les articles de mon blog.
Jetons un oeil aux filles. Facile, trois catégories.
Catégorie numéro 1: la pseudo-latina. La pseudo-latina a compris le principe de la salsa et peut-être qu'elle en a manqué les subtilités. Facile à repérer, elle se prend vachement au sérieux, elle a tout misé sur de la jupette et des talons (j'aurais pas fait comme ça - surtout pas pour un cours débutant) et elle a un déhanché qui fait mal à regarder. On entend presque le "clonk" de l'articulation quand le fémur se déboîte. Elle en fait peut-être un peu trop mais il faut rendre à César ce qui est à César, elle a un sens du rythme appréciable, peut enchaîner trois pas de façon convaincante et celle-là, y'a toujours moyen de lui péter une cheville en club si elle vous prend trop la tête.
Catégorie numéro 2: la let's-give-it-try. Elle, elle est venue un peu en touriste. Elle sait pas forcément très bien de quoi il retourne et la coordination n'est pas son fort, mais dans l'ensemble, ça la fait marrer et au bout d'une heure, elle a compris le pas de base.
Catégorie numéro 3: celle-là, j'ai pas trop compris. Ni pourquoi elle est venue en sweat+jogging+baskets (oui, c'est du sport mais bon), ni pourquoi elle a choisi d'essayer la danse sans avoir ni sens du rythme, ni mémoire, ni grâce - mais peut-être qu'elle avait pas compris ça. Ni pourquoi y'en a plusieurs dans cette catégorie.

Moi? Oh, moi, je suis hors-catégorie, je suis française, je suis la sensualité incarnée (hahaha, ok, pseudo-latina, mais j'ai plus de légitimité que les autres).

Et nos amis les hommes dans l'histoire? Ah, ça sent la déception à plein nez de ce côté-là. Ils sont venus naïfs, le poil soyeux et la truffe humide, pour faire la roue et voilà qu'au lieu de la troupe de cubaines en petite tenue qu'ils imaginaient trouver, y'a des poules -ou des arbres cf. catégorie numéro 3- Mais ils savent contre mauvaise fortune joli visage, c'est ce fair-play qu'on apprécie chez les Anglais.
Big up en passant à celui qui est venu au tango en jogging+ chaussures cirées, ça méritait d'être cité.

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Commentaires
C
Ca danse la salsa les grecs américains? =P<br /> Va falloir que tu nous montres tout ça la prochaine fois!
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