Oh my London - Samedi

Levée à sept heures, coup de speed à huit: "mais qu'est-ce que j'ai foutu, je suis pas prête, argh!" Finalement, après avoir jeté ma brosse à dents et mes granules contre la grippe dans mon sac, je suis partie au pas de course direction: Gloucester Green. J'arrive en dérapage contrôlé (non, je plaisante. On fait pas de dérapages contrôlés avec des bottes), je prends un ticket, je monte dans le bus et... j'attends le départ parce que j'avais six minutes d'avance. Tout ça pour ça.
Une fois l'heure du départ sonnée, le bus démarre et on se retrouve à traverser la riante verte campagne anglaise; ça, pour être vert, c'est vert. Il y a au moins trois arbres par habitant. Et beaucoup de moutons. Sûr que ça dégage moins de CO2 que les vaches.

Les retrouvailles à la gare sont dignes d'un Vaudeville.
"Mais t'es où?"
"Aux arrivées... Et toi?"
"Gate 2."
Autrement dit, radicalement à l'opposé mais on a quand même fini par se retrouver.
On a récupéré John, Heather, Cisco et Jennifer, des camarades de Cam à la résidence, on a mangé un sandwich à Prêt à manger (pour ma part, au prosciutto et parmesan... les Anglais savent peut-être pas cuisiner, mais ils savent importer), avant de partir au London Zoo. Le métro est un piège permanent à blondes (et à touristes, et à paumés, et à daltoniens, et à nains, et à enfants et à tous en fait), avec des lignes de couleur dans tous les sens et des stations fermées parce que c'est marrant et des quais pas à niveau alors un coup pour lever le pied, un coup faut enjamber un fossé, un coup c'est la chute libre...

Le zoo était bien, beaucoup d'animaux de type boule-de-poilesques inconnus au bataillon de l'évolution darwinienne. Enfin, dans l'ensemble, ils se font quand même bien chier mais c'était bien! J'ignorais de savoir qu'on trouvait des dragons de Komodo dans certains zoos mais il y en a à Londres et on les a même pas vus - je pense qu'on est un peu des quiches. Le prix du billet par contre est légèrement ahurissant -mais on a quand même eu une réduction étudiante. C'est-à-dire qu'on a eu la réduction quand j'ai repris mon badge d'accès et présenté ma carte étudiante à la place.

En rentrant, on a pris un goûter rapide à base de thé qui brûle la langue et de tartines confiture-beurre de cacahuète. Des études scientifiques menées sur la personne de Camille ont prouvé que la confiture est un élément essentiel à la composition de cette tartine sous peine de mort par asphyxie. Mais avec le goût du beurre de cacahuète. La cuisine de Cam est sympa parce qu'elle est grande, avec un canapé et une table et des chaises. Sa chambre est plus petite que la mienne mais avec deux lits et une salle de bain et des toilettes magiques qui tirent la chasse seuls. Non, pas de merveille technologique nippone en vue, juste un gros problème de plomberie heureusement réglé.

On a quand même fini par enlever nos vestes militaires qu'on avait pendant la journée parce qu'il commençait à faire trop froid avec le vent. Je confirme que ces vestes sont magnifiques, très confortables et c'est très agréable de pouvoir se dire "qu'est-ce que cette veste me va bien" en regardant Camille.

Cam et moi sommes allées dîner au Hard Rock Café. Le Hard Rock Café, c'est pas pour les tapettes. La salle est bondée, la musique rock sonne fort, les murs sont recouverts d'objets ayant appartenu à des stars (nous avons mangé à côté d'un disque d'or de... oui, de qui, déjà?) et les serveurs affichent la couleur.

Comme on est des petites Frenchies ultra-cute, on nous installe au comptoir au lieu de nous laisser attendre deux heures pour une table. Et les serveurs nous parlent un peu français, trop mignon.

Et on me sert ça:

Un demi-poulet avec des frites à se damner, des haricots et de la salade. Atrocement bon. Vraiment. C'est un plaisir total que de pouvoir emporter les restes dans un doggy bag. C'était juste parfait, tellement délicieux qu'on a pas l'impression de mal-bouffe récurrent dans les restaurants américains. J'espère qu'il y a un Hard Rock Café à Lyon.
Quant au dessert, un brownie sorti du four dont le chocolat liquide fondait encore avec de la glace et de la chantilly, je crois qu'il m'a touchée en plein subconscient. Cette nuit, j'ai rêvé qu'il neigeait de la glace à la vanille et au chocolat.
Bref, le Hard Rock Café, c'était pur.

Et cette photo du métro l'est presque tout autant!

Comments

[Nell-]

Crabouille - Non, le prosciutto, c'est le nom italien pour le jambon cru.
Martre, je ne crois pas; Mais les loutres étaient trop chous!
Et encore, là, c'est un tiers de l'escalator.

Sandra - C'était trop bien! Après mon deuxième cours, je peux même te dire que je peux danser une heure et demie sur talons hauts. Classe.

[sandra]

Au fait le tango de l'autre soir comment c'etait?

[sandra]

ah nan mais le coup du reve de neige à la vanille ça m'a tuée!
ah ah ah :D j'aiiime

[Crabouille]

T'aurais pas croisé une martre des fois au zoo?
OAAAAA ça c'est de l'escalator, Luc serait comme un dingue ^^
C'est quoi du prosciutto? Un fromage corse?