Je ne suis pas en retard, le monde est en avance

Je faisais ma maligne mais en fait, vendredi 13 octobre, j'ai perdu ma carte SIM. Vous savez, le genre de situations hyper lourdes, "arf, je devrais pas la laisser là, je vais la perdre..." Ca n'a pas manqué. Et quand j'allais recharger mon crédit en plus. L'ironie tragique de l'acte II. Bref, j'en ai une nouvelle et avec le même numéro parce que j'ai demandé gentiment. Comme quoi, je suis peut-être apte à survivre dans le monde moderne.

Je n'ai eu le temps de poster hier parce qu'entre mes cours et le handball, il fallait caser mon travail de traduction à envoyer le soir même et mes exos de japonais (ceux qui me prennent une heure par phrase... il m'a fallu utiliser un autre dictionnaire ce matin et il n'était pas aussi coopératif). C'était du moins le programme, jusqu'à ce que je croise une collègue qui me dit "on se voit tout à l'heure". Hu?
J'avais complètement zappé l'apéro chez le princial de Saint Hugh's. Et comme ça fait très très mauvais genre de ne pas y aller (et puis, j'ai déjà oublié d'aller à un cours d'informatique que tout le monde veut suivre -enfin, ça, c'est ce qu'ils disent- faudrait pas trop pousser), j'y suis allée et ai sacrifié le handball - je suis sûre que mon coach va penser que c'est à cause de la défaite. Tout ça pour boire un verre de jus d'orange et rencontrer trois personnes que je recroiserai jamais... Allez, pas de mauvais esprit.
Mais comme mon cours de littérature aujourd'hui a été annulé, je vais pouvoir aller à l'entraînement, ça compense.

Je crois que je ne parle pas assez (pas du tout, en fait, huhu) des Porters qui sont l'âme du College alors qu'il faut leur rendre justice. Ils sont tous adorables. J'adore la façon dont ils me voient arriver avec des étoiles dans les yeux et le petit carton à la main me disant que j'ai reçu un colis et disent "How exciting!" Exciting en effet, mes chaussures sont arrivées. Les fermetures éclairs font un léger bruit d'éperon quand je marche. J'aDOre.

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J'ai oublié de parler d'un souvenir douloureux (pour d'autres).
Lundi matin, comme on est frais et dispo, c'est bien connu, on a eu une alerte incendie à 8.20. Comme j'ai quand même des réflexes de survie, j'ai posé ma tartine, choppé un sweat, des chaussures et je suis sortie. Les réflexes de survie, c'est pas le dada de ma voisine qui s'est retrouvée en pyjama et pieds nus sous la pluie. Joli pyjama dépareillé d'ailleurs, qui rivalisait presque avec le peignoir rose à étoiles blanches d'une autre de l'étage. On se marre bien aux alertes incendie.